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Cinq lieux saints chrétiens, juifs et musulmans, vandalisés durant le mois de janvier

Terrasanta.net
30 janvier 2014
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Cinq lieux saints chrétiens, juifs et musulmans, vandalisés durant le mois de janvier
Jeunes juifs suspectés d'avoir perpétuée une attaque contre des Palestiniens lors de leur arrivée à la cours de la magistrature de Jérusalem, où ils devaient être entendus le 6 janvier 2014 (photo Flash90).

Depuis le début de l’année 2014, des graffitis anti-chrétiens ont été retrouvés sur les murs de l’institut catholique de Jérusalem ; deux synagogues ainsi qu’une sosquée ont aussi été vandalisées. Ces attaques ont été condamnées par le conseil des institutions religieuses de Terre Sainte, qui les ont qualifiées d’ « ignobles ».


(Milan/e.p) – Depuis le début de l’année 2014, des graffitis anti-chrétiens ont été retrouvés sur les murs de l’institut ; et deux synagogues ainsi qu’une sosquée ont été vandalisées.

Ces graffitis ont été réalisés sur les murs de l’institut Notre Dame à Jérusalem le 8 janvier. Des rouleaux contenant la torah ont également été détruits le 10 janvier dans une synagogue. L’autre synagogue, située vers la base militaire de Sirkin, a été profanée le 9 janvier. La mosquée, qui elle se trouve à Deir Istiya, à l’ouest ; a été taguée et brûlée le 15 janvier.

Ces attaques ont été condamnées par le conseil des institutions religieuses de Terre Sainte, qui les a qualifiées d’ « ignobles », et a déclaré qu’elles contribuaient à l’établissement d’un environnement « divisé et hostile ».

Le conseil qui a inscrit tous les actes de vandalisme sur son site internet, a appelé les autorités en charge de l’affaire « à faire leur maximum pour prévenir de telles attaques et à restaurer la sécurité et le respect dans les lieux Saints de toutes les religions ».

Les graffitis contiennent souvent le mot « prix à payer ». Le nom d’un mouvement extrémiste qui estiment que les palestiniens ainsi que les forces de sécurité israéliennes doivent payer pour chaque action contre les colonies juives. Cela amène donc à penser que ces actes aient pour la plupart été réalisés par de jeunes extrémistes juifs, membres de ce mouvement.

Au cours d’une rencontre avec les responsables religieux de Terre Sainte, à la fin du mois de décembre 2013 ; le président israélien Shimon Peres a condamné ces actes de vandalisme. Il a également souligné que de tels abus ne devaient plus avoir lieu.

« L’Etat d’Israël ne tolérera plus aucune agression contre les membres du clergé. Je suis très en colère contre ceux qui ont récemment insulté des responsables religieux. Israël a toujours été, et restera attachée à la dévotion et à la liberté des cultes. Nous continuerons à garantir l’accès libre aux lieux Saints pour tous » a t-il déclaré.

Il a ajouté qu’il priait pour que l’harmonie et la coexistence règnent sur la Terre Sainte en 2014. Et pour l’unité de la foi autour du monde.

« Partout où l’intolérance apparaîtra, nous continuerons à la combattre avec fermeté » a t-il assuré. « Il n’y a pas de place pour la violence au sein de notre société, encore moins lorsque celle-ci vise des personnes ou des lieux saints ».

Bien que la majorité des attaques aient été menées par des extrémistes du mouvement “prix à payer”, il a été prouvé que que certaines ont été mises en scène par des arabes ou des militants d’extrême gauche.

Les leaders de la communauté juive de Judée Samarie reçoivent régulièrement des accusations contre le mouvement « prix à payer ». Certaines proviennent d’extrémistes arabes ou de militants d’extrême gauche, impliqués dans une campagne anti-juifs.

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