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Le Studium Biblicum de Jérusalem représenté à Bucarest

Terresainte.net
21 mai 2012
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Le Studium Biblicum de Jérusalem représenté à Bucarest
Le père Manns, à la droite du Patriarche Daniel, lors de la photo souvenir

Du 14 au 16 mai le Patriarcat roumain orthodoxe a organisé avec la faculté de théologie une session de réflexion sur le sacrement de l'onction des malades à Bucarest. De nombreux invités orthodoxes provenant de Kiev, Moscou, Saint Petersburg, Antioche y participaient. La lecture exégétique de Jacques 5, considérée comme texte fondateur du sacrement,  fut confiée à un frère du Studium Biblicum Franciscanum, frère Frédéric Manns.


Du 14 au 16 mai le Patriarcat roumain orthodoxe a organisé avec la faculté de théologie une session de réflexion sur le sacrement de l’onction des malades à Bucarest. De nombreux invités orthodoxes provenant de Kiev, Moscou, Saint Petersburg, Antioche y participaient. La lecture exégétique de Jacques 5, considérée comme texte fondateur du sacrement,  fut confiée à un frère de la faculté franciscaine de Sciences bibliques et archéologiques, le Studium Biblicum Franciscanum, frère Frédéric Manns.

Le père Manns, parmi les multiples conférences et session auquel il est invité, avait aussi été, avec le père Bouwen m.a., un des 36 experts  lors de l’assemblée spéciale du synode des évêques pour le Moyen-Orient fin 2010.

Le père Manns est revenu très content de son escapade roumaine. « Les aspects dogmatique, canonique et catéchétique de l’onction des malades furent traités successivement pendant deux jours. Les rencontres personnelles furent très riches et permirent de découvrir la variété des Églises orientales. La visite des petites églises roumaines de Bucarest qui rivalisent avec celles des Météores en Grèce fut une véritable découverte. Perdues au milieu d’immeubles modernes ces chefs d’œuvre conservent les traces de la foi profonde d’un peuple qui a souffert et a su conserver sa mémoire. Cette initiative œcuménique est importante dans un monde qui relance le débat sur l’euthanasie. » déclare-t-il.

Sur l’essentiel il ajoute : « Dans son allocution d’ouverture, le patriarche Daniel a souligné « que le soin du malade ne se réduit pas au traitement médical. Tout le travail liturgique, éducatif, catéchétique, pastoral, social, caritatif de l’Église est une œuvre de guérison, de maintien ou de rétablissement de la bonne santé du corps et de l’âme, tant de la personne, que de la société. Le concept global du soin du malade par l’Église est basé sur la vérité fondamentale que la Source de la vie, de la bonne santé et de la guérison est le Christ, le Médecin de nos corps et de nos âmes. C’est pourquoi lorsque l’on parle de la guérison du malade, nous pouvons dire que le prêtre prie, le médecin traite, mais c’est Dieu qui donne la guérison ou le salut ».

Une guérison et un salut appelés sur la Terre Sainte.